Arboriculture & Urban Forestry 33(2): March 2007 111 Eliana Kampf Urban Forest Research Associate School of Forest Resources and Conservation University of Florida P.O. Box 110831 Gainesville, FL 32611-0831, U.S. Ramon C. Littell Professor Department of Statistics University of Florida P.O. Box 110339 Gainesville, FL 32611-0339, U.S. Carlos D. Rodríguez-Pedraza Ecologist USDA Forest Service International Institute of Tropical Forestry Jardín Botánico Sur 1201 Ceiba Street San Juan, PR 00926-1119 Résumé. En 1998 lorsque l’ouragan Georges (177 km/h) a tra- versé complètement l’île de Porto Rico, et en 2004 lorsque les ouragans Jeanne (193 km/h) et Charley (233 km/h) ont frappé le Sud de la Floride, nous avons alors mesuré les impacts de ces ouragans sur la forêt urbaine composéed’espèces tropicales et subtropicales. De plus, nous avons aussi utilisé des données provenant de l’ouragan Andrew pour certaines analyses. Le pourcentage de perte dans la forêt urbaine a varié de 13% pour Georges à 16% pour Jeanne et jusqu’à 18% pour Charley. Dans les ouragans Jeanne et Charley, les palmiers ont significativement mieux survécu que tous les autres arbres. Certaines des espèces qui ont le mieux survécu lors des ouragans en Floride sont le Bursera simarouba,le Coccoloba uvif- era,le Ficus aurea,le Quercus virginiana,le Quercus laurifolia et le Taxodium distichum. Des espèces mesurées à Porto Rico, celles qui ont eu le meilleur taux de survie et le plus faible taux de dom- mages aux branches ont été le Calophyllum calaba,le Pinus cari- baea,le Schefflera actinophylla et le Swietenia mahogani. La perte de feuilles durant ces ouragans n’a eu aucune relation avec le « comment bien » les arbres ont survécu. Lors des ouragans Jeanne, Charley et Georges, 3%, 4% et 11% des arbres qui sont tombés ont causé des dommages aux propriétés. Les espèces indigènes ont mieux survécu que celles introduites lors des ouragans Jeanne et Charley, mais pas lors de l’ouragan Georges. Les arbres poussant en groupes ont connu un plus haut taux de survie et moins de dom- mages aux branches lors de l’ouragan Jeanne que ceux poussant individuellement. La densité du bois n’a eu aucun lien avec le taux de survie ou la perte en branches chez les différentes espèces d’arbres lors des ouragans Jeanne, Charley, Georges ou Andrew. Deux autres mesures de la résistance du bois, soient les modules d’élasticité et de rupture, ont été reliés au taux de survie et à la perte de branches dans le cas de l’ouragan Jeanne, mais pas pour Charley. Les espèces d’arbres avec des cimes denses ont eu un taux de survie plus élevé et des pertes en branches plus faibles que celles aux cimes moins denses ou ouvertes. Les espèces d’arbres avec une croissance de forme plus « pyramidale » ont mieux survécu que celles avec une forme plus expansive en hauteur, et ce lors de l’ouragan Jeanne, mais pas dans le cas de Charley où cela n’a eu aucune influence. Les arbres avec la plus grande surface racinaire (>7 m2 ) ont eu le plus faible taux de perte en branches et le plus haut taux de survie lors de l’ouragan Georges. Une re-analyse de sept espèces et de leur survie lors de l’ouragan Andrew a permis de montrer que le taux de survie des arbres élagués était de 73% par rapport à 47% pour les arbres non élagués. Une enquête auprès de 85 arboriculteurs, scientifiques et forestiers urbains a permis de classifier les arbres selon leur degré de résistance au vent. En utilisant les résultats provenant de nos mesures des ouragans et en les incorporant avec ceux provenant de l’inventaire et les données de la littérature scientifique, nous avons développé une liste de résistance relative au vent pour les espèces tropicales et subtropicales. Ces listes sont présentées avec l’avertissement qu’aucun arbre n’est totalement à l’épreuve du vent et que d’autre facteurs tels le sol, les pratiques culturales, l’âge et la santé de l’arbre contribuent aussi au renforcement face au vent. Zusammenfassung. Als 1998 der Wirbelsturm Georges mit 177 km/h über Puerto Rico fegte und 2004 die Stürme Jeanne mit 193 km/h und Charley mit 233 km/h Windgeschwindigkeit die Südküste von Florida trafen, haben wir die Auswirkungen dieser Stürme auf die urbanen Wälder, bestehend aus tropischen und subtropischen Arten, gemessen. Zusätzlich haben wir noch die publizierten Daten vom Sturm Andrew für einige Analysen hinzugenommen. Der Pro- zentsatz an Baumverlust betrug 13% bei Georges, 16% bei Jeanne und 18% bei Charley. In den Stürmen Jeanne und Charley über- lebten die Palmen mehr als die anderen Baumarten. Einige der Baumarten mit der größten Überlebensrate waren Bursera sima- rouba, Coccoloba uvifera, Ficus aurea, Quercus virginiana, Quer- cus laurifolia und Taxodium distichum. Von den Baumarten in Puer- to Rico waren die Arten mit der größten Überlebensrate und dem geringsten Astverlust: Calophyllum calaba, Pinus caribaea, Schef- flera actinophylla, und Swietenia mahogani. Der Blattverlust während dieser Stürme hatte keine Beziehung zur Überlebensrate. In den Stürmen Jeanne, Charley und Georges schädigten 3%, 4% und 11% der geworfenen Bäume Eigentum. Endemische Baumarten überlebten in den Stürmen Jeanne und Charley mehr als die exoti- schen Baumarten. Das galt nicht für Georges. Im Sturm Jeanne hatten die Bäume im Gruppenverband eine höhere Überlebensrate als Einzelbäume. In allen vier Stürmen war die Baumdichte nicht verbunden mit der Überlebensrate oder dem Astverlust. Zwei andere Messungen der Holzstärke, die Elastizität und der Brechpunkt, wur- den mit dem Überleben und dem Astbruch während des Sturmes Jeanne in Beziehung gebracht. Die Baumarten mit dichten Kronen hatten eine größere Überlebensrate und weniger Astverlust als die Bäume mit offenen Kronen. Baumarten mit geschlossener Kronen- form überlebten besser als Bäume mit lockeren Kronen. Das traf zu für die Stürme Jeanne und Charley. Die Bäume mit der größten Wurzelfläche (>7 m2 ) hatten den geringsten Astverlust und die größte Überlebensrate während des Sturmes Georges. Eine Re- Analyse von sieben dicotylen Baumarten und ihr Überleben während des Sturmes Andrew zeigte, dass das Überleben von ge- schnittenen Bäumen bei 73% gegenüber 47% bei unbeschnittenen Bäumen lag. Eine Umfrage unter 85 Arboristen, Wissenschaftlern und Forstleuten bewertete Baumarten bezüglich ihrer Windresistenz. ©2007 International Society of Arboriculture
March 2007
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